Château de Larochette

Histoire

Les ruines du château de Larochette que l’on découvre aujourd’hui sont situées sur une barre rocheuse (plateau « Elsebeth ») constituée de Grès du Luxembourg surplombant Larochette de 50 mètres. Son aspect actuel est en grande partie due à la destruction du château par un incendie vers 1565.

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Concernant son histoire, il est à noter qu’un premier refuge fut construit au 8ème siècle sur ce site. Le premier château en pierre de taille date du XIIe siècle. Il était entouré d’une enceinte accessible exclusivement par une vaste basse-cour protégée par une fortification en terre subsistant de la première moitié du XIe siècle. Le nom « la Rochete » fit son apparition en 1241, lorsque Arnould, seigneur, fut témoin d’une charte de Henri, comte de Luxembourg.

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La famille seigneuriale initiale est descendue de la famille noble très ancienne de Ouren, seigneurie à situer au sud de St-Vith en Belgique. « Arnoldus de Rupe » est cité en 1176 comme témoin d’une charte de donation sous le règne de Henri 1er, comte de Luxembourg. Au fil du temps, la famille seigneuriale de Larochette continua à jouer un rôle chevaleresque fort honorable, notamment à l’époque où le Duc de Luxembourg est devenu roi de Bohême, puis empereur du Saint Empire.

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Dans la suite, Arnould IV (de Fels) fut proclamé justicier des nobles. Il occupa la dignité de sénéchal sous Jean l’Aveugle et en récompense de ses services, Jean l’Aveugle lui accorda en 1343 un privilège limitant à quatre le nombre des métiers à tisser dont pouvaient se servir les drapiers de Larochette. Ceci est crucial pour comprendre le développement économique de Larochette jusqu’au 20ème siècle.

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Après 1348, les héritiers se partagèrent le château et au cours du siècle suivant, au moins 5 demeures seigneuriales y ont été érigées. Des 5 demeures seigneuriales connues sur le site, le nom de deux nous sont transmis à ce jour : la maison de Hombourg et la maison de Créhange.

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Des divisions successorales successives au 15 et 16ème siècles (Fels-Ouren, Fels-Trier, Fels-Heffingen et Fels-Heffingen-Contern) font que le site ne soit plus habité ni utilisé en permanence. Le site tombe en désuétude et perd sa valeur militaire.

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En 1905, le Grand-Duc Adolphe de Nassau, vend le site avec ses dépendances au Comte de Fels, un descendant de la branche Fels-Heffingen-Contern.

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En 1979, le gouvernement luxembourgeois signe un bail emphytéotique avec le Comte de Fels d’alors et en juin 2020 l’Etat achète le site dans le but de le restaurer et de le mettre en valeur.